Comme vous le savez, cette année j’avais décidé d’aller en Haiti, aider les gens en faisant ce que j’aime le plus: Le massage énergétique.
Beaucoup de gens me demandent des nouvelles de mon voyage. Malheureusement, je n’ai pas pu faire mes posts quand j’étais là-bas, l’Internet est une denrée rare. Je vais vous raconter tout cela au fur et à mesure. Mais aujourd’hui, je veux vous dire comment tout cela a débuté et vous dire que le bonheur est vraiment dans l’action, même si certains croient qu’il est dans l’accomplissement. J’ai eu beaucoup de fun à préparer le voyage. Alors juste pour vous dire que si vous avez une idée, c’est le temps de vous lancer. Car cela ne peut que vous faire du bien.
En fait comment tout cela a commencé.
Avez-vous déjà l’impression de rencontrer quelqu’un pour la première fois et c’était comme-ci on la connait toute la vie. C’est ce qui s’est passé quand j’ai rencontré Wislene, d’origine haïtienne dans une réunion de réseautage. Le plus, c’est qu’elle offrait des services dont j’avais besoin. Mon site internet avait besoin d’être rafraichi et j’avais besoin de structurer mes posts. J’ai décidé de travailler avec elle, mais cette collaboration se transforme vite en amitié. Toujours à l’écoute et très simple, nous avons eu de fous rires dans nos rencontres et nous nous trouvons parfois à parler de tout et de rien. C’est là qu’elle me parle de son projet qui concerne les enfants de 10 ans et plus qui ne savent pas lire en Haïti et sa vision de les aider à avoir un métier.
Voilà ce qui rencontre mon désir d’aider qui est toujours plus fort que tout. Alors, je commence à réfléchir comment faire un voyage humanitaire et comment puis-je aider, moi aussi en tant que massothérapeute.
Quelqu’un a déjà posé la question à savoir d’où viennent les idées?
Je ne sais pas, mais l’idée de faire un voyage humanitaire en Haïti n’a pas traversé mon esprit, mais elle devenait ma réalité. Je me suis mise à penser que je pourrais montrer aux femmes comment masser, cela pourrait les aider à avoir un revenu. Et comme le massage métamorphique qui est ma principale activité ne requiert aucun pré requis, je me suis dit que je peux l’enseigner en peu de temps. J’ai partagé l’idée avec Wislène qui la trouvait très intéressante. Et comme elle devait partir pour son projet d’école pour les enfants au mois de juillet, cela tombe bien. Parce que le mois de juillet est une période basse pour mes activités.
La machine est en branle, l’aventure commence
Je commence à parler autour de moi, avec des gens qui ont déjà fait des voyages semblables. Mon collègue Isabelle Lacasse me parle de son expérience et m’encourage, elle m’a même conseillé de faire une collecte de fonds, ce que je n’ai pas pensé. En passant c’était une très bonne idée, merci Isa.
Mais plus j’en parle, plus les gens me font part de leurs peurs ‘’Yark’’. Et oui, les opinions des autres, cela pouvait être très dangereux, tu n’as pas peur qu’il y ait la traite des blanches là-bas et plein d’autres comme cela. J’étais trop excitée pour donner du crédit. Les peurs ne font pas partie de mon quotidien. La seule chose, j’ai pris un moment pour me questionner à savoir si je suis en harmonie avec mon projet et surtout je me suis laissé guider. Je ressens une sorte d’appel, quelque chose que je ne suis pas capable d’expliquer, mais je sais très bien que je dois y aller et Go Chantal tu es capable. Le reste m’importait peu!
Et c’est parti!
Je demande à Carole Roy de regarder les billets d’avion pour Puerto-Plata et de me revenir quand le prix est raisonnable. Wislene voulait passer par la République Dominicaine, car c’est plus proche de chez elle que Port-au-Prince, mais si vous me suivez, vous allez voir comment j’étais du pour ce voyage.
Entre temps, mon insécurité monétaire commence à me parler, et ceci très fort. Mais je ne lui accorde pas la moindre importance, car je reste connecter à mon cœur et mon instinct et mon ressenti me disent d’avoir confiance. L’argent a toujours été un pattern qui me hante. Mais je ne me laisse pas faire, je cherche de l’aide et des ressources quand mon niveau d’énergie descend à ce sujet. Heureusement, la vie me met des gens extraordinaires pour m’aider à me recentrer.
Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau et non pas se battre contre l’ancien dit Dan Milman.
Quand je parle d’insécurité monétaire, alors que Carole me donne le prix le plus bas pour acheter le billet, ma carte de crédit ne passe pas. Il faut attendre 2 semaines. Alors que Carole s’inquiète de la montée des prix dans deux semaines, je reste tranquille en faisant confiance. Dans deux semaines, le billet était encore au même prix, une belle leçon de vie. Il ne faut pas s’inquiéter pour ce qui n’est pas encore arrivé.
J’avoue que je restais à l’écoute pendant tout ce temps et en faisant confiance, j’ai été guidée tout au long. Les billets achetés, je me retrouve dans une forme extraordinaire.
En augmentant mon niveau d’énergie, je fais en sorte que les gens qui m’entourent soient aussi dans cette belle énergie alors j’ai fini par faire taire les mauvaises opinions
Les défis rendent la vie intéressante, les surmonter lui donne un sens. Joshua J. Marine
Et voilà que nous sommes à 3 jours de notre départ quand je commence à recevoir des messages : est-ce que tu pars toujours en Haïti? Est-ce que ton vol est annulé? Est-ce que tu n’as pas peur de partir? Mais le plus intéressant c’est mon amie Céline, qui m’a envoyé des nouvelles sur la situation d’Haïti, ce qui m’aide à voir plus clair. C’est là que Wislene m’appelle pour me demander si j’ai peur, car le ministère des Affaires étrangères canadiennes considère les voyages en Haïti comme dangereux. Elle m’explique un peu la situation, elle vit dans le nord d’Haïti, sa ville natale, Ouanaminthe est à 385 kms de Port-au-Prince et dans sa ville, il n’y a rien. Le vol n’est pas annulé, parce que nous passions par la République dominicaine. Donc après avoir réfléchi toutes les options avec mon conjoint, j’ai pris la décision éclairée de partir avec le cœur léger.
Comme Wislene s’amuse à le dire, je ne suis pas allée en Haïti, mais dans le Nord. Car les Haïtiens considèrent la ville Port-au-Prince comme le pays. Effectivement, je ne suis pas rentrée à Port-au-Prince, mais un fait, je suis partie et revenue grandir de ce voyage. C’est la première partie que j’ai partagée avec vous, je vous reviens pour l’arrivée, car je veux tout vous raconter soit sur ma page Facebook ou sur mon blogue.
Entretemps, chérissez vos idées et faites-en des objectifs, car elles ont beaucoup à vous apporter.
À bientôt.
Wow comment l’ instinct , le ressenti ou les feelings peu importe comment on l’ appelle est un merveilleux guide et gps.Faire confiance a notre for intérieur est gagnant! Merci Chantal pour ce partage. Jai hâte de lire la suite :)))
Merci pour ton beau commentaire Jo je me découvre une autre passion tranquillement celle de l’écriture mais attention avec ma rédactrice préféré Wislène Hyacinthe Norceide.
Mon gps interieur est de plus en plus fort alors je l’écoute au max sans trop me posé de question car de toute façon ces toujours parfais. Gros bizou xx
Bonjour Chantal
Écris une livre, pas sur ton voyage, mais écris une livre…vraiment..jai hâte à la suite, mille merci.
Bonjour Bianca, merci pour le commentaire et oui je vais regardé la possibilité de faire un livre avec ma rédactrice Wislène Hyacinthe Norceide.
j’ai déjè un Ebook de fait alors ce sera la prochaine étape mais je ne donne pas de date loll. Merci de ton bon commentaire. Bonne journée 😉